Pour cette première historique au plus haut niveau amateur, le S.C.A. ne sait pas du tout à quoi s’attendre à part que ça va sans doute être dur, très dur.
L’entraîneur G. HARDUIN a été reconduit dans ses fonctions alors que M. DAIRAINE préside toujours le club.
Les adversaires du Sporting sont : Aulnoye, Amiens, Calais, Cambrai, Dunkerque, Audun-le-Tiche, Giraumont, Reims, St Quentin, Sedan, Stade Français.
Les matches amicaux ne sont pas mauvais et le S.C.A. fait son baptême du feu à Reims. Première sortie, première victoire 2-1 grâce à des buts de PIETROWSKI et LAFOSSE (pénalty). 3 000 spectateurs assistent à la seconde rencontre qui a lieu à domicile et voient la deuxième victoire (1-0) face au champion sortant Calais suivie d’une autre contre Sedan (1-0) devant 3 236 personnes. À cet instant le Sporting est leader en compagnie de Cambrai.
Le S.C.A. va connaître un superbe parcours jusqu’à la fin des matches aller qu’il atteindra en 3º position (sur 12) grâce notamment à des succès sur Aulnoye (3-0, 2 322 supporters), Stade Français (4-1, plus de 3 000 personnes), un nul face à l’A.S.C. (1-1 suivi par 7 090 spectateurs !), et d’autres succès à Giraumont (5-1) et devant Reims (1-0) et… seulement 1 950 personnes !
Entre temps la Coupe de France permet au S.C.A. de passer le 4° tour en sortant Maubeuge (1-0) puis Noisy-le-Grand (3-2) au 5ème et arrive cette fin d’année 65 et le 6ème tour qui voit Abbeville recevoir Beauvais par un temps exécrable et devant seulement 3 000 spectateurs le 19 décembre. Résultat 2-2 à l’issue des 90 minutes, les prolongations n’ayant pu être jouées en raison de l’état du terrain.
On rejoue le match, comme le veut le règlement, sur le terrain de Beauvais, et… nouveau nul (2-2) le 26 décembre.
1966
Le 2 janvier, le match de Coupe de France doit être rejoué sur terrain neutre Il est programmé à Dieppe et… remis pour cause de terrain impraticable.
Le 9 janvier, c’est Chantilly qui accueille les deux équipes et nouveau match nul (1-1).
Le 16 janvier, nouveau rendez-vous à Calais et… nouvelle remise pour terrain impraticable ! Celte rencontre du 6° tour trouvera finalement son épilogue le 23 janvier à Creil où le sort choisit Beauvais vainqueur 4 buts à 2.
Six programmations avaient été nécessaires et 4 matches joués pour permettre de départager les deux équipes. C’est d’ailleurs à la suite de cela que la commission d’organisation de la Coupe de France modifia les règlements en instaurant les tirs au but (Penalties à l’époque).
Heureusement que les » bleu et rouge » avaient pris de l’avance en championnat car après une victoire face à Reims (1-0) pour le premier match retour, cinq défaites suivirent et seuls 3 matches nuls permirent au S.C.A. de sauver la saison en terminant à la 9ème place du groupe. C’était… tout juste !
En Coupe de Picardie, le Sporting éliminait Fressenneville (12-1), Mers-Tréport (3-1). l’A.S.C. (2-1) et remportait la finale à Delique face à Friville-Escarbotin (5-1) devant 3 529 spectateurs.
J.P. LAFOSSE (12 buts) fût le meilleur buteur de cette saison en championnat.
E. HARDOUIN comme entraîneur et M. DAIRAINE comme président, c’est le même tandem à la tête du Club qui voit arriver André BREUVAL (Cambrai) et Jacques BILOT alors que LéCHAUGUETTE part à Tourcoing. Dans l’effectif existant on note de nouveaux noms : DUPONCHELLE, BERTOUX, OPILA (AUCHEL), KOCH…
Buteur né, BREUVAL va marquer à chaque rencontre en ce début de championnat, 2 buts à St Dizier (2-2), 2 face à Aulnoye (4-1), devant 1 880 spectateurs sur une pelouse impeccable entretenue par les jardiniers MM. ALEXANDRE et BILLORÉ,1 à Tourcoing (2-2), 2 contre St Germain (4-4), 2 au Stade Français
(3-1) et 1 devant l’A.S.C. (1-1) en présence de 4 376 personnes, le tout dans la continuité soit 10 buts en six matches de championnat !
Le 30/10 Abbeville passe le 4ème tour de la Coupe de France devant Auchel (3-1), sans BREUVAL parti faire un essai en » pros » au L.O.S.C. mais de retour aussitôt.
PLET et LAFOSSE sont les buteurs face à Cambrai (2-1) en championnat devant 2 273 spectateurs.
Le 5ème tour de la Coupe de France est favorable au S.C.A. qui « sort » l’olympique Minier (2-1) puis Arras chez lui (2-0) au 6ème.
1967
Mille neuf cent soixante-sept coïncide avec la création de la ligue de Picardie qui regroupe les districts Somme, Aisne et Oise et si jusqu’alors on parlait d’un championnat de Picardie, celui-ci était uniquement réservé à la Somme dans la configuration du championnat du Nord englobant Artois Maritime et Picardie : l’Aisne jouait avec le Cambrésis et l’Oise avec l’Ile-de-France.
Si en ce début d’année, le S.C.A. va un peu peiner en championnat, cependant son histoire va encore s’enrichir d’exploits en Coupe de France. C’est ainsi qu’il affronte les » pros » de Cherbourg à Amiens le 15 janvier devant 5 543 spectateurs en 32º de finale et se qualifie 2-1 normalement grâce à deux buts de.
BREUVAL.
Trois défaites successives en championnat et ce sont les 16èmes de finale de la Coupe de France avec pour adversaire le R.C. Lens solide pensionnaire de division 1.
Cette rencontre a lieu à Moulonguet et 9 420 spectateurs voient Abbeville ouvrir le score par BREUVAL en seconde période et se prennent à espérer un nouvel exploit mais Lens égalise 6 minutes plus tard. On en resta là et ce match à rejouer le fût au même endroit la semaine suivante mais, hélas, BREUVAL était suspendu et TYRA blessé et Lens se qualifia logiquement (2-0).
En championnat, le S.C.A. va chercher un superbe succès à Amiens (5-4) puis bat le Stade Français (1-0), Beauvais (2-0) et Montreuil (3-0), devant 2 477 personnes, assurant son maintien.
Avant ce dernier match une minute de silence fût observée pour l’ex-joueur du S.C.A. Cyril VIOT.
La Coupe de Picardie allait être l’apanage du Sporting qui s’imposait en finale devant Mers-Tréport (2-1) après avoir sorti Woincourt (4-0), Friville-Escarbotin (3-1) et l’Amiens S.C. (1-0).
Ex-pro de St-Étienne François WICART arrive comme entraîneur du club toujours présidé par M. DAIRAINE.
Côté joueurs, on enregistre les signatures de FRYDER (Bully), BONNET (Dunkerque) qui rejoignent les anciens auxquels viennent s’ajouter de nouveaux noms : BRIOIS, GOUDIN, LEPORCO, CAYEUX, CAHON, FLET, HUGHES et MÉDARD.
Départs d’importance puisque BREUVAL signe en » pros » à Lille et VINCENT à Flixecourt.
Le club tient son A.G. le 1er juillet et l’on se félicite de la 7ème place en championnat et surtout de la tenue en Coupe de France du club. Autres satisfactions avec les cadets et les minimes, vainqueurs des Coupes de Picardie.
Les matches amicaux sont mitigés et on assiste cette saison à l’autorisation de présenter un douzième joueur.
Premier match et première défaite devant Malakoff (1-2) puis le S.C.A. va remporter 4 victoires consécutives, Dieppe (2-0), l’A.S. Amicale (1-0), Tourcoing (1-0). Longwy (2-0) qui lui donnent à cet instant la pole position. Une défaite face à Sedan (0-1) devant 3 000 spectateurs suivie d’un succès sur Noyon (2-1) laisse Abbeville en tête à l’heure de recevoir le Challenge France Football remis au meilleur club amateur en Coupe de France 66/67.
Plus triste, on apprend dans le même temps le décès de M. Claude RABONE le glorieux entraîneur des juniors de 1926 à 1932.
En Coupe de France, le S.C.A. passe le 4º tour face à Creil (1-0), le cinquième devant Le Touquet (5-0) et le 6ème contre l’A.S.P.T.T. Paris (2-1).
En championnat le dernier match de l’année le 31/12 se termine par un nul à Cambrai (0-0). Le S.C.A. est alors 6ème avec 14 points pour 13 matches.
1968
Ça démarre on ne peut mieux par une victoire chez le leader Malakoff (1-0) puis ce sont les » retrouvailles » à Amiens avec Lens en 32ème de finale de la Coupe de France. Le miracle n’a pas lieu et Lens s’impose (1-0) grâce à un but de son meilleur buteur Georges LECH devant 7 545 spectateurs.
Dès lors le championnat reprenait ses droits et le Sporting allait y signer 5 nouveaux succès, Tourcoing (3-2), l’Amicale (4-2), Longwy (5-0), Amiens (2-1) et Aulnoye (2-0), devant 2 405 personnes, ce qui lui donnait la 4º place du groupe avec 29 points pour 26 matches. Le meilleur buteur avait été J.-P. PLET avec 10 réalisations.
En Coupe de la Somme, Abbeville éliminait Fressenneville (8-2), Mers-Tréport (2-1) et emportait le trophée en battant l’A.S.C. en finale (3-2) après prolongations grâce à des buts de KOCH, BONNET et PLET.
L’assemblée générale a lieu le 10 juillet 60 et M. DAIRAINE est réélu président alors que l’entraîneur reste F. WICART.
On signale la belle saison de l’équipe fanion mais aussi le doublé Coupe-Championnat des juniors et le titre de Champion des Cadets.
Côté effectif ça bouge avec l’arrivée du lensois MACQUART, de FATOUX et d’OWARCZARK alors que côté départs : BILOT, DELAHAYE, FRYDER, GOUDIN, HUGUES, PARIS, RACINE (U.S.A.) et Guy HERNAS (entraîneur, Wattrelos) s’en vont.
Bilan moyen pour les matches amicaux mais les débuts en championnat de C.F.A. groupe Nord sont ponctués d’une victoire sur Valenciennes (2-1), puis tour à tour, Hénin-Liétard (S-0), Mantes (1-0), Amiens S.C. (3-0) devant 3 738 spectateurs et Cambrai (2-1) succombent face au S.C.A. qui devient leader invaincu avec un match de retard !
Entre temps, le Sporting élimine Mers-Tréport (2-1) de la Coupe de France puis Nœux (3-1) grâce à des buts de PLET et LAFOSSE (2) mais se fait sortir à Évreux (2-3) au 6ème tour.
L’année se termine par une défaite en championnat devant St Germain (0-1) laissant néanmoins la 3ème place au S.C.A.
1969
Ça débute bien puisque les « bleu et rouge » : reçoivent et battent Beauvais (1-0) le S janvier, un bon point aussi avec la victoire à Amiens ou plutôt deux bons points chez l’éternel frère ennemi (1-0) !
Avant ça 4 296 spectateurs avaient vu le S.C.A. s’incliner face au futur champion Quevilly (1-4), un Quevilly que l’on peut saluer puisqu’il fête son centenaire cette année (2002).
Ils étaient encore 2 908 pour S.C.A-Mantes (0-0) ; quelques autres belles victoires, Rouen (3-0), à Caen (2-0) contre Aulnoye (2-0) et le C.O.R.T. (3-0) permirent aux » bleu et rouge » d’accrocher une superbe 4ème place derrière Quevilly, Cambrai et St Germain.
Le meilleur buteur abbevillois fût J.-P. Plet avec 16 réalisations. En Coupe de la Somme, Abbeville élimine L’Étoile (3-1) mais s’incline en ½ finale à Mers-Tréport (1-0).
Le 14 juin plus de 500 personnes sont là pour saluer Gérard LENGLET, qui fête son jubilé après 13 ans de présence au Club.
F. WICART est toujours l’entraîneur du club que préside… M. DAIRAINE. Les renforts se nomment J. GARCIN et D. MERVEILLÉ (Dunkerque), CADART, TAHON ; ils viennent rejoindre les OPILA, LAFOSSE, PLET, PIETROWSKI, DELÉTOILE, BILOT, MONFLIER, TYRAKOWSKI, BLOQUET, BERTOUX, DARAGON, FATOUX, LEJEUNE, KOCH, BONNET, FLET, FRANÇOIS, TOURNELLE…
Les matches amicaux sont bons (3 victoires, 3 nuls en 6 sorties) et le S.C.A. s’apprête à vivre une nouvelle bonne saison. Et pourtant…
La première partie de championnat verra presque l’équilibre entre les matches gagnés et perdus ! Victoires à St-Quentin (2-0), contre Amiens S.C. (3-1) devant 4 551 spectateurs et des buts inscrits par J.-P. PLET (2) et GARCIA ; Calais (3-0) et Aulnoye (1-0) le 28 décembre devant un nombre restreint de spectateurs : 1 335.
En Coupe de France, le S.C.A. sort Chantilly (S-1) puis Puteaux (1-0) mais est éliminé au 6ème tour par Granville (0-0 à Abbeville et 1-3 en Normandie).
1970
Cette deuxième partie de championnat va s’avérer catastrophique pour le Sporting qui ne gagnera que deux matches, Reims (2-1) et St-Germain (2-1) alors que les défaites s’accumulent ; quatre consécutives à domicile ! Cette dégringolade incompréhensible voyait le S.C.A terminer 14° et avant-dernier du groupe et condamné à la relégation. Heureusement le Club a la chance d’être repêché !
En Coupe de la Somme après avoir éliminé Péronne (7-2) puis Mers-Tréport (6-1) Abbeville s’incline en finale devant Roye (1-2). Notons que cette saison 69/70, 780 cartes de supporters ont été délivrées !
F. WICART est l’entraîneur du club pour une quatrième saison alors que M. ROBART succède à M. DAIRAINE à la présidence.
Lors de l’assemblée générale une minute de silence est observée à la mémoire de deux jeunes joueurs du club décédés : Pascal CHOQUET et Claude FLET.
Repêché en C.F.A., le S.C.A. voudrait bien ne pas connaître les mêmes angoisses cette saison. Mais les départs ont été nombreux. J.-P. PLET (Dunkerque), GARCIA (Corbeil, entraîneur), R. BLOQUET (Bruay), FATOUX, CADART, MERVEILLE, TAHON, M. PIETROWSKI (arrêt) alors qu’arrivent C. CAUX (Amiens S.C.), LEROY (Lambersart), DELOISON, HAUTEFEUILLE (U.S. Abbeville), P. NOVACK et A. KELLER (Épernay, en cours de saison).
Les matches amicaux ne sont pas mauvais et le S.C.A. débute, une fois n’est pas coutume, le championnat par un succès devant Beauvais (1-0) grâce à un but de BILOT, il gagnera encore 5 fois dans les matches aller, Reims (5-1), Epernay (3-0), Aulnoye (1-0), Hazebrouck (3-1) et Calais (2-I) mais perdra six matches ce qui lui donnera une place en milieu de tableau.
Ne passons pas sur une inauguration, celle du centre omnisports, le 17 octobre, 32 ans déjà !
En Coupe de France, le Sporting passe le 4ème tour au C.O. Beauvais (4-0) puis se débarrasse d’Aniche (2-0) au 5ème tour avant d’aller à Boulogne où il tient en échec l’équipe locale alors excellente 4ème du groupe Nord de D. II. Hélas le match à rejouer à Delique le 20 décembre tourne à l’avantage des » pros » (0-2).
1971
Ça commence bien puisque le 10/01 les « bleu et rouge » disposent de Calais devant 1 598 spectateurs mais après une victoire à Reims (1-0), but de Tournelle, six défaites consécutives vont à nouveau plonger le Club dans la zone rouge.
Heureusement trois victoires, Senlis (2-0), Hazebrouck (1-0) et Roubaix (2-0) vont permettre à l’équipe de redresser la barre et de terminer 8ème (sur 13). L’essentiel était acquis mais non sans émotions.
Côté buteur, Patrick TOURNELLE, avec 12 réalisations fût le meilleur cette saison-là.
En Coupe de la Somme satisfaction en revanche, puisqu’après avoir sorti Friville-Escarbotin (2-0) puis Roye (2-2 et 5-0), le S.C.A remportait le trophée en battant l’A.S.C. en finale à rejouer (0-0 puis 1-1, but de TOURNELLE) aux tirs au but.
A noter aussi un accident rarissime, lors du match contre Sedan, R. TYRAKOWSKI se fracturant la jambe en tirant un pénalty.
F. WICART entame sa 5ème saison avec le club comme entraîneur alors que M. ROBART demeure président.
Encore échaudé par les deux précédentes saisons le S.C.A. procède à un bon recrutement et fait venir au Club : J. MIKALA (Hirson), S. et D. GALLOT (L’Etoile), Y. FOURMI (Cambrai), A. PRUVOST (Berck), A. VIOLETTE et J. BAYARD (A.S.C.) et L. GABRY.
Côté départs seuls F. CAHON et P. LEROY quittent le Club.
L’effectif a donc fière allure avec les « anciens » qui sont TOURNELLE, BOULART, OPILA, BILOT, CAUX, MONFLIER, KOCH, BERTOUX, DELÉTOILE, TYRAKOWSKI, MOZOLUK, FRANCOIS, LEJEUNE, ROLLE, FERRAND, HAUTEFEUILLE, KELLER, NOVAK…
Le championnat débute à domicile le 22 août par une défaite devant Eclaron (2-0), heureusement annihilée par un beau succès au Havre (3-1), d’autres victoires, Red Star (2-0), Chantilly (2-0), Calais (2-0), Reims (1-0) au milieu d’autant de défaites donneront une bonne 6ème place au Club à la mi-championnat.
En Coupe de France après avoir battu Noyon (2-0) au 4ème tour, le S.C.A. se fait sortir à domicile par Tourcoing (0-1 après prol.) au 5ème.
1972
Le S.C.A. continue une superbe série entamée en fin d’année, Le Havre (1-0), Red Star (O-0), Valenciennes (2-0), Chantilly (2-0), Noux (4-1), Aulnoye (1-0) et le 5 mars, il accueille la réserve du L.O.S.C. après onze matches sans défaite !
Tout à une fin et le L.O.S.C. s’impose (2-1) et termine champion devant Aulnoye et… le S.C.A excellent 3èmeaprès ses derniers succès contre Sedan (1-0), St-Quentin (1-0) et Eclaron (4-1).
Que la saison avait été belle et pour parachever tout cela nouvelle victoire en Coupe de la Somme devant Roye en finale (5-1) après avoir sorti Feuquières (1-0 apr. prol.) et Amiens (2-0 apr. prol.).
Autre satisfaction avec les minimes vainqueurs de la Coupe de la Somme en battant I’U.S.O. Albert en finale (5-0)
F. WICART bouclera sa sixième saison au club comme entraîneur et M. ROBART sa 3ème comme président. Le C.F.A. devient la 3° division.
Du mouvement dans l’effectif avec les départs de KOCH, MIKALA, DARAN, NOVAK et DELOISON, S. GALLOT, BAYART, alors que P. TOURNELLE parti à Cambrai, sera de retour avant la fin de l’année. Arrivent au Club PODVIN, DENEL, CORBILLON, N’DIAYE et LOZANO. Mais ce n’est pas le bon ! En effet les dirigeants avaient repéré un LOZANO lors d’un match de Coupe Gambardella disputé par Viry-Châtillon. Ils prirent des contacts pour lui faire effectuer un essai au Sporting. Quelle ne fût pas leur surprise de voir débarquer le frère cadet du LOZANO initialement repéré. On essaya néanmoins le jeune Ladislas qui donna satisfaction et resta au club. On connaît la suite…
La mise en route est difficile, 2 défaites, pour 2 matches amicaux et ça se complique en championnat avec un premier match… perdu, suivi d’un autre et il faut attendre la 7ème journée pour voir le premier succèsdu Sporting, il est signé contre Arras (3-1) par BILOT, PODVIN et MONFLIER devant plus de 1 000 spectateurs.
Dès lors, le S.C.A. va rétablir l’équilibre en battant encore Lille (1-0), Valenciennes (3-1), Calais (3-0) et Aulnoye (3-1) atteignant la mi-championnat avec 5 victoires, 5 nuls et 5 défaites.
En Coupe de France qualification à Senlis (2-0) puis contre l’Ol. Marcq-en-Barœul (8-0) avec 4 buts de Podvin devant 1 200 personnes.
1973
Le 6 janvier le S.C.A. élimine Meaux (1-0) pour le compte du 6ème tour de la Coupe de France, puis le temps de deux beaux succès en championnat, Sedan (3-1) et Épernay (4-2) ce sont les 32ème de finale de Coupe de France au Havre contre Lisieux et victoire (2-1) après prolongations après avoir été mené (1-0). Buts de LOZANO et BILOT.
Deux nouveaux bons matches en championnat, Creil (5-3) et Reims (1-1) devant plus de 2 000 supporterset ce sont les 16ème de finale de Coupe de France à Amiens contre le Red Star (D1). Chacun revit les matches contre le R.C. Lens et se dit que ma foi le Red Star, mal classé de 1ère division n’est pas un foudre de guerre ! Mais ça reste une D1. et alors qu’Abbeville manque quelques occasions notamment par PRUVOST, le Red Star ne gâche pas les siennes et s’impose finalement (2-0) sans avoir convaincu les 8 986 spectateurs présents à Moulonguet.
Replongé dans le championnat le S.C.A. signera encore quelques belles victoires, Lille (2-0), Mouzon (4-0), Roubaix (2-0), Creil (5-0), Noeux (3-1) et terminera à nouveau 3ème du groupe Nord de 3ème divisionavec la meilleure attaque (55 buts) sans avoir perdu un seul match à domicile.
Côté buteurs, la palme à DELÉTOILE : 11 réalisations.
En Coupe de la Somme après avoir disposé de l’U.S. Abbeville (6-0) et de Gamaches (1-0), le S.C.A. remporte à nouveau l’épreuve en battant en finale l’Amiens S.C. (B) (4-0) devant 1 600 supporters.
Septième saison pour F. WICART l’entraîneur du S.C.A. et 4ème pour le président M. ROBART.
Côté départs, PRUVOST, FERRAN, BELLAVALLÉE et MOZOLUCK vont tenter leur chance ailleurs alors qu’arrivent au club GOUDAL, P. GODARD (Gardien, St-Ouen), FATO (Angoulême), PILETTE (Tavaux) et A. KOCH (retour au bercail) qui rejoignent l’effectif resté au Club.
Pour ne pas changer, dirait-on, ça commence par deux défaites, Aulnoye (0-3) et E.S.P.A.R. (O-1) suivies d’une belle victoire face à Lens (2-0) devant 1 300 spectateurs, encore trois victoires, Mouzon (3-0), Valenciennes (2-0), Épernay (2-0) dans les matches aller mais huit défaites en tout donnaient un classement inquiétant au Sporting à mi-championnat.
Côté Coupe de France, après avoir sorti Breteuil (3-0), le S.C.A. s’inclinait à Hénin-Liétard (D.H.) 4-5 après prolongations.
1974
Cinq victoires dans les matches retour E.S.P.A.R. (1-0) Roubaix (2-1), Reims (3-1), Lens (1-0), Sedan (1-0) ne permettaient pas aux « bleu et rouge » encore battus à sept reprises de finir mieux que 13ème (sur 16) et d’être repêchés à … la moyenne de spectateurs !
En Coupe de la Somme après avoir battu Airaines (3-1), le S.C.A. est dominé par Amiens en 1/2 finale (0-4).
Triste saison, mais l’essentiel était à nouveau acquis, même si c’était un repéchage, le deuxième après celui de 69/70.
Du nouveau au club où Joseph DONNARD, ex pro de Grenoble arrive comme entraîneur alors que le nouveau président se nomme Pierre FROMENTIN.
Côté effectif quand ça ne tourne pas, ça bouge et le Sporting voit partir N’DIAYE, FATO, BLONDEL, MONFLIER, TYRAKOWSKI, DELÉTOILE, DENEL, LEJEUNE, VIOLETTE, HAUTEFEUILLE, PILETTE et PODVIN et enregistre les arrivées de MERCAN (Roanne) qui a suivi son entraîneur, LARIVIÈRE, DELESTRE, DUPONT
ET MONVOISIN (Bernaville).
Ils rejoignent les fidèles que sont : OPILA, TOURNELLE, BILOT, FOURNY, LOZANO, MONVOISIN. DUFOSSÉ, GALLAND, SAFRANSKI, BERTOUX, GALLET, VILLAIN, PARIS, KELLER, FRANÇOIS, LOURDEL, GODARD, KOCH…
Bien évidemment dans ces conditions, difficile de jouer autre chose que le maintien.
Pourtant après un mauvais départ ponctué par 3 défaites consécutives St-Quentin (0-2), Hénin (1-2) et Roubaix (1-2), le S.C.A va connaître une période faste et ainsi enchaîner cinq victoires d’affilée, Quevilly (5-0) au sortir de son aventure en D II des saisons 71/72 et 72/73, Aulnoye (3-1), Dieppe (3-1), Le Havre (2-0) et Malakoff (3-1). Ce ne sera qu’illusion car le club ne remportera plus qu’un succès dans les matches aller à Lille, d’ailleurs, (2-1) grâce à 2 buts de Tournelle. Il terminait les matches aller en 9ème position (sur 16) ce qui était somme toute honorable.
En Coupe de France, entrée et sortie du Sporting au 4° tour à Prémontré (0-1).
1975
Les matches retour allaient être difficiles, c’est le moins qu’on puisse dire, pour le Club qui ne remportera qu’un seul succès, Lille (3-1), et obtiendra six matches nuls. Abbeville était redescendu à la 12ème place à égalité avec Dieppe et Le Havre qu’il devançait, pour le maintien, grâce aux points acquis contre ces dites équipes. Ouf ! C’était vraiment du juste.
En Coupe de Picardie, Friville-Escarbotin s’impose sans opposition à Delique (3-0) ! Alors qu’en Coupe de la Somme, même punition, puisqu’après deux rencontres (1-1 et 2-2) toutes deux après prolongations, Mers-Tréport élimine le S.C.A. aux tirs au but.
Seule satisfaction, Patrick Tournelle avec 15 buts est le meilleur buteur du Sporting en championnat et l’un des meilleurs du groupe Nord de 3ème division.
Le nouvel entraîneur du S.C.A. se nomme Claude ANDRIEN qui sera aidé par J.-M. VILLEZ (Directeur technique) alors que le président demeure M. FROMENTIN.
Peu de départs à signaler sinon celui de l’entraîneur DONNARD, pour le reste le Club accueille J. LEJEUNE (A.S.C.), J. DENIS et J.-M. DÉGARDIN (Mers-Tréport), J. BOUTEILLER (Feuquières), J.-M. SAUVÉ, J.-P. GAFFÉ, M. BRETON, R. GAMARD, L. BLONDEL, W. STRASSELLE…
Cette fois le S.C.A. débute son championnat par un succès devant le voisin Beauvais (2-1) mais ce ne sera, à nouveau, qu’un feu de paille, les défaites vont s’enchaîner et malgré quelques nuls et un beau succès contre Sedan (5-3), les matches aller voient l’équipe, encore tenue en échec par Cambrai (1-1), le 14/12 devant 900 spectateurs ce qui fait écrire au commentateur de l’époque : « l’assistance d’une maigreur impensable « , se traîner dans les profondeurs du classement.
La Coupe de France, c’est encore l’histoire d’un seul tour pour le Sporting battu au 4° à Compiègne aux tirs au but (penalties à l’époque) après prolongations (1-1).
1976
Une seule victoire face à Épernay (2-l) le 22/02 et le 07/03 après une nouvelle défaite face à Lens le Sporting est dernier du groupe.
Heureusement le sursaut a lieu (on connaît le légendaire courage des Abbevillois) et les bons résultats vont tomber, St-Omer (3-2), Sedan (3-2), Aulnaye (2-0). Hénin (0-0), Reims (0-0), Valenciennes (2-0) permettant au S.C.A. de remonter à la 13° place (sur 16) et d’être pour la 3ème fois repêché, encore à la moyenne de spectateurs ! Re Ouf !
En Coupe de la Somme après avoir sorti difficilement Quesnoy-le-Montant (2-1), les » bleu et rouge » sont laminés en finale par L’Étoile (4-1) !
Entre temps Jean OPILA avait fêté son jubilé le 8 mai devant une bonne assistance. Deux matches étaient au programme : S.C.A. vétérans – Ch’ti-mi (0-4) et S.C.A. 75/76-Anciens du S.C.A. 3-1.
Une bonne note dans la grisaille de cette difficile saison.
Quelques départs, bien sûr et des arrivées : A. DAMEN (Lens), D. NICAUD (L’Étoile), Ch. DUPUIS (Le Boisle), C. ROBINSON (Soissons), C. PIETROWSKI (Angoulême), P. DORDE (Lens) et G. MOUCHON.
Ils rejoignent MONVOISIN, SPAULT, SZAFRANSKI, BRETON, OPILA, DELESTRE, DENIS, BOULARD, BLONDEL, FRANÇOIS, CARETTE, HOCQUART, PARIS, CHABAILLE, HURTELLE.. au club.
La 3° division Nord comprend cette saison-là, 16 clubs qui sont : Arras, St-Quentin, Calais, Hénin-Liétard, Beauvais, Abbeville, Poissy, Revin, Sedan, Mantes, Amiens (B), Creil, Reims (B), St-Omer, Lens (B) et Cambrai.
Les matches amicaux sont passables (2 nuls, 2 défaites) mais le début de championnat est équilibré.
3 victoires, Lens (1-0), Mantes (2-1), St-Quentin (2-0), 5 nuls et 3 défaites après 11 journées ce qui permet au Sporting de naviguer en milieu de tableau.
En Coupe de France, difficile qualification devant Bresles (3-0 apr. prol.) puis élimination au 5ème tour à Tourcoing (0-1).
Deux nouvelles défaites font terminer l’année en 14ème position au S.C.A. et l’espoir fait place à l’inquiétude.
1977
Ça se précise lors de cette seconde moitié de championnat où les victoires ne sont qu’au nombre de deux, Lens (1-0), Sedan (1-0) et avec quelques nuls, Poissy (0-0), Creil (0-0), Hénin (2-2) ça ne suffit pas pour contrebalancer le nombre de défaites d’autant que le scénario catastrophe atteint son paroxysme en fin de saison avec cinq échecs pour les cinq derniers matchs. Cette fois les « carottes sont cuites « , il n’y aura pas de quatrième miracle, le S.C.A. termine 14ème du groupe et c’est la relégation en division d’honneur Picarde.
Mauvaise saison d’ailleurs pour le S.C.A. sur tous les tableaux puisqu’en Coupe de la Somme après avoir sorti Moreuil (5-1) le club est éliminé sans gloire à Ailly-sur-Somme (0-1).
Comble de malheur M. Pierre DAIRAINE, longtemps président du Sporting, dont i l était encore le président d’honneur, décède. Une minute de silence est observée à sa mémoire avant le match contre St-Omer (1-3) le 27 mars.
Les 29 et 30 mai le Sporting reçoit des équipes de Minden (Allemagne fédérale). L’organisation de ces rencontres est née à la suite d’une conversation d’un membre du S.C.A. avec M. CONRAD, touriste allemand, à l’Hôtel de France.
M. CONRAD, né de père allemand et de mère française, avait été condamné à mort en 1944 pour avoir aidé des résistants français et s’en sortit par miracle.
Ce furent deux journées inoubliables les Allemands, venus en invités, repartirent en amis.
Pour l’anecdote citons la nette victoire des jeunes abbevillois face à leurs homologues et la défaite de l’équipe fanion d’Abbeville face à celle de Minden (0-2). Logique.
Debout : FOURMY, BERTOUX, VIOLETTE, DELÉTOILE, OPILA, TYRAKOWSKI.
Accroupis : MONFLIER, BILOT, PRUVOST, TOURNELLE, KOCH, LECLERC (soigneur).
S. C. Abbeville – Saison 71-72
DONNARD, LECLERC, FOURMY, BERTOUX, SZAFRANSKI, FRANÇOIS, OPILA, VILLAIN.
GALAND, LOZANO, MERCAN, TOURNELLE, BILOT, MONVOISIN.
S. C. Abbeville – Saison 74-75